Il y a dix ans, si on m’avait dit que des militants écolos et des praticiens chamaniques se retrouveraient dans les mêmes festivals, j’aurais sans doute levé un sourcil. Et pourtant, c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui. Le chamanisme, longtemps perçu comme une pratique exotique ou ésotérique, s’invite dans les discussions sur la transition écologique. Et franchement, ce rapprochement n’a rien d’illogique.
Quand on regarde de plus près, le chamanisme place la nature au cœur de tout : les arbres, les rivières, les animaux, même les pierres sont considérés comme vivants, habités d’une énergie ou d’un esprit. Ça résonne directement avec ce que les écologistes rappellent depuis des années : on ne peut plus traiter la Terre comme un simple stock de ressources. D’ailleurs, si le sujet vous intéresse, je vous conseille d’aller jeter un œil à https://www.enr-actualite.fr, qui suit de près l’actualité de l’énergie et des transitions durables. On y retrouve la même urgence : repenser notre lien avec la planète.
Un langage commun : respect et interconnexion

Et honnêtement, qui n’a jamais ressenti ce petit frisson en forêt, cette impression que la nature “répond” d’une certaine façon ? Les chamanes en ont fait une pratique, les écologistes une politique. Deux manières différentes d’arriver à la même conclusion : on ne vit pas à côté de la nature, on vit dedans.
Des pratiques qui séduisent une nouvelle génération
Ce qui est intéressant aussi, c’est le profil de ceux qui se tournent vers le chamanisme aujourd’hui. Beaucoup de jeunes urbains, diplômés, engagés dans des collectifs pour le climat. Ils vont chercher des rituels qui leur permettent de ressentir, de se connecter autrement. Pas juste des théories ou des chiffres, mais des expériences concrètes. Une cérémonie autour du feu, un chant au tambour, une marche de nuit… Ce sont des choses qui marquent, qui changent la perception du vivant.
Et soyons clairs : dans un monde saturé d’écrans et de notifications, prendre deux heures pour écouter le vent ou battre un tambour, c’est presque un acte de résistance. Un retour à un temps plus lent, plus profond.
Un rapprochement porteur… mais pas sans zones d’ombre

Peut-être que la clé est là : s’inspirer sans dénaturer, expérimenter sans consommer. Trouver un équilibre entre l’ancrage spirituel et l’action concrète. Après tout, se reconnecter à la nature n’a de sens que si ça se traduit aussi dans nos choix de tous les jours : alimentation, énergie, consommation… Sinon, ça reste juste un joli décor.
Et nous, on en fait quoi ?
Finalement, la vraie question, c’est : et nous, dans notre quotidien, qu’est-ce qu’on fait de ce rapprochement ? Est-ce qu’on laisse le chamanisme nourrir une nouvelle vision de l’écologie, plus sensible, plus incarnée ? Ou est-ce qu’on garde ça comme une curiosité de festival ?
Perso, je crois que ce dialogue a quelque chose à apporter. Pas une recette miracle, mais une manière de remettre du sens là où nos sociétés en manquent cruellement. Et peut-être que c’est exactement ce dont on a besoin aujourd’hui.